Une formation sur les RPAS se transforme finalement en opération de recherche à l’aide de drones
SERABEC, une organisation membre originaire du Québec, n’est pas près d’oublier la formation de recherche et sauvetage qu’elle a suivie le samedi 30 avril 2022.
En préparation de l’évaluation du 16 mai 2022, l’organisation membre menait une formation sur les systèmes d’aéronefs télépilotés (RPAS) dans la région de Chibougamau. Cette formation s’inscrivait dans le cadre du nouveau déploiement d’équipages certifiés en RPAS de l’ACRSA partout au pays pour améliorer les capacités de recherche et de sauvetage par le biais de l’adoption et de l’utilisation de drones pour les opérations de R-S.
Pendant leur journée de travail, la police provinciale était débordée avec la recherche active d’une personne suicidaire portée disparue. Il se trouve que l’équipe policière provinciale a rencontré l’équipe de formation sur les RPAS de SERABEC et est entrée en contact avec le commandant de zone/responsable de la formation, Émile Couture, lui-même pilote de RPAS. Émile a conseillé à l’équipe policière d’appeler le Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage (JRCC) pour obtenir de l’aide, puisque nos missions de R-S proviennent directement de ce centre. L’équipe policière a refusé la recommandation d’Émile en mentionnant qu’il s’agissait d’une recherche très urgente et qu’il n’y avait pas de temps à perdre pour sauver la vie de cette personne.
L’équipe des RPAS de SERABEC et la police provinciale ont alors débuté les recherches. Après seulement 10 minutes, la personne a été retrouvée vivante au beau milieu de la forêt (voir image de vision nocturne ci-dessous).
Des secours immédiats ont suivi et ont réussi à mettre la personne en sécurité.
À l’heure actuelle, la zone de Chibougamau de SERABEC n’est plus qu’à 2 semaines d’obtenir la certification relative à l’utilisation des RPAS. Vous vous demandez peut-être « Comment cette équipe de RPAS a-t-elle pu assister une recherche alors qu’elle n’est pas encore certifiée? ». Au Québec, il existe une loi surnommée la loi du « Bon samaritain » qui stipule que si une personne est en détresse, vous devez l’aider et ne pouvez pas vous enfuir. Bien que l’équipe ne soit pas certifiée, elle était qualifiée pour accomplir le travail et pour aider la police provinciale à conduire des opérations de R-S avec leurs RPAS, ce qui a permis de sauver une vie ce jour-là.
Ce sont des recherches comme celle-ci qui rendent l’ACRSA fière de ses bénévoles pour tout ce qu’ils et elles font. Une journée très imprévisible, où la formation sur les RPAS s’est transformée en une véritable mission de recherche à l’aide des RPAS!
Il s’agit d’un exemple important de la façon dont les nouvelles capacités de l’ACRSA en matière de RPAS contribueront à changer la façon dont nous pouvons prêter main-forte aux autorités lors des missions de recherche et de sauvetage grâce à la technologie des drones. Tout cela
« Pour que d’autres puissent vivre »